En Quête de Survivants
Temps : Il est le petit matin. Le ciel est nuageux, il n'y a pas de vent. Il fait 13°.
Activité : -.
Heure : Environ 8h33.
Résolution du Dernier Tour
Seth, Melody & Doug : La créature était définitivement morte, et avec elle retombait un calme affreusement olympien : dans votre champs de vision, plus de menace, plus de monstre surgissant, plus d'activité d'une origine ou d'une autre... plus rien. C'était comme si vous vous retrouviez seuls au monde, tous les trois.
Melody alla récupéré son couteau, qui ne fit pas plus de difficulté qu'imaginé et elle pu ainsi s'approcher de Seth pour user du talkie-walkie et transmettre son message à Elizabeth, sans avoir de réponse dans l'immédiat. Est-ce que tout allait bien de leur coté ? Impossible à dire sur l'instant, quant à savoir si de votre coté les choses allaient mieux...
Doug faisait un tour sur lui-même en cherchant quelque chose, mais puisqu'il n'y avait rien, il pu songer à ses autres envies du moment, avant que vienne se rappeler à lui la griffure mortelle de son bras dont la douleur lancinante commençait à retomber et même, se calmait. Ce n'était pas tant signe d'avoir guérit que la sensation que son bras commençait peu à peu, très imperceptiblement pour l'instant, à s’anesthésier sans avoir reçu aucune injection. Seth & Melody étaient ainsi face à la vérité, celle du jeune homme qui devait probablement déjà commencer à agoniser, à mourir à petit feu. Le processus, ou ce que l'on pouvait tristement appeler ainsi n'apparaissait pas foudroyant comme certains cas l'avaient présenté, ou tout du moins pour l'instant il n'y avait encore rien de foudroyant.
Combien de temps cela allait-il durer ? Autant chercher la réponse à l'existence et à la vie, avec ses dérives et ses caprices. La recherche de la source de cette odeur de brûlé ne vous parviendra pas sans vous éloigner, n'ayant pas la souplesse d'être à vue directe mais vous avez réciproquement la sensation que cela vient du coté de l'école.
Si vous aventurer n'était pas votre objectif premier, la vue de Doug qui s'employait à filer vers les tentes en dépit d'un danger qui, peut être d'un certain coté ne le concernait plus autant du fait de son état irrécupérable, vous le suivrez tout de même et le jeune homme abordera la première tente encore debout sur votre droite et face à l'hélicoptère, y entrant à la recherche au moins d'un sac de couchage en bon état si ce n'est plus à récupérer. C'est en vous approchant, Seth et Melody, que vous avez davantage l'odeur de brûlé au nez. Si Seth fait le choix de partir en quête de récupération à l'instar du triste condamné, veillant ainsi sur sa sécurité et gagnant à son tour la tente avec prudence, la garde alertée de Melody attirera son attention hors de celle-ci, plus précisément à quelques pas plus à droite encore.
C'est là qu'elle pourra avoir vue sur l'école en passant la tête avec minutie, pouvant discerner cette place qu'elle avait traversé la veille, les sacs mortuaires, le grillage éventré, la porte qu'ils n'avaient pas eu l'occasion d'aborder pour entrer dans le bâtiment, mais surtout, l'origine du feu : sur la façade nord du bâtiment, les silhouettes de plusieurs rôdeurs s'étaient agglutinées vers quelque chose qu'elle ne pouvait pas voir et se collaient contre ce qui pouvait être un mur, ou autre chose. En revanche, le feu qui embrasait au moins l'un de ces monstres et qui s'était répandu sur au moins un second, se propageant pour faire brûler vives ces choses qui n'étaient pas un seul instant gênées par la morsure destructrice des flammes, ça elle pouvait le voir.
Mais son regard glissant ne fut pas attirer que par cela, ses sens l'amenant à baisser le regard vers le sol près de la tente voisine qui était couchée, pour constater la présence d'un objet, une arme, qu'elle ne pouvait que reconnaître entre mille pour l'avoir sagement convoitée : l'arbalète de titane, portée à l'origine par Matthew, gisait au sol la corde cassée et la structure noirâtre recouverte de sang, un sang frais. Il ne lui restait que deux carreaux en chambre. Quant à son propriétaire, il n'y avait ni corps... ni trace.
Ivy & Elizabeth : La radio d'Elizabeth se met à cahoter à nouveau, et dans un léger grésillement fait parvenir la voix féminine cette fois-ci de Melody :
- 'Liz, c'est Melody, on reste dehors, on essaye de vous garder la sortie de libre, faites attention à vous ~~ Quelque chose brûle dehors, je ne sais pas quoi, faites vite si vous pouvez...Tandis que vous laissez le ton monter entre vous, Ivy se recroquevillant finalement et Elizabeth s'écartant de la scène en donnant du dos, une odeur de brûlé, subtile mais discernable se fera sentir à mesure que le temps passe et bien que vous ne le voyez plus, vous entendez la fenêtre du bureau d'où vous êtes entré vibrer au rythme des coups de quelques créatures non-mortes frappant dessus. Une vibration atténuée par la distance qui vous sépare de celle-ci, imposant tout de même la réalité de ce qui se cacherait derrière : vos poursuivants affamés refusant de cesser leur traque, envers et contre la logique et la raison.
L'odeur vous parvient un peu plus forte encore à mesure que le temps passe, mêlé à celle de la chaire putréfiée. Sans aucun doute l'effet du feu provoqué par Brooks s'étant propagé à certains congénères venus rejoindre la complainte de la femme sans-vie, en l'absence de votre viande à portée de croc.
Mais en dépit du rythme lointain et incessant, c'est le calme ambiant qui règne dans cette partie de l'établissement scolaire qui vous interpelle brusquement. Un calme et un silence total qui après votre altercation, Ivy prostrée et Elizabeth éloignée, rappel à l'homme blessé au cœur de vos émotions du moment et qui venait maintenant à se taire... définitivement.
Ayant cédé son dernier souffle dans un râle sifflant, il gisait désormais comme les autres cadavres du couloir ainsi coincé sous son armoire, tête et bras couchés dessus, les yeux grands ouverts mais dont les prunelles sont désormais vides du moindre sentiment de vie. La marque de la mort dominatrice rappelant que par votre main ou d'une autre manière, elle en venait toujours à remporter la victoire pour ne céder sa place qu'au silence...
Brooks : Sans direction, ni son, bruit ou odeur pour orienter tes sens, tu grimpes les escaliers au pas de course en oubliant toute notion de prudence, emporté par le souhait profond d'éclaircir ce suspens qui n'avait que trop duré, à savoir : trouver tes alliés, en vie, ou non. La trace de sang se poursuit, plus minime à mesure des marches et jusqu'à n'être plus que des traces furtives au sol, ou marquant une poigne de main sur la rambarde, ce qui écartait la piste des portes-battantes que tu avais rencontré.
Atteignant le troisième étage, les traces vont se perdre plus furtivement encore au delà des portes de cet étage, et si de premier abord tu es incité à aller explorer plus au-delà ce niveau, tu es attiré par un bruit au dernier étage : un bruit partiellement métallique et résonnant à peine, comme quand une boite de conserve vide tombe sur un sol solide et rebondit, mais en plus fort et à une certaine distance.
Orienté vers quelque chose de plus concret, tu grimpes à l'arrachée le dernier étage, ton arme improvisée en main et passe les portes-battantes qui débouchent sur un couloir : des salles de classe, tout du long, et à un certain nombre de portes plus loin dans ce large corridor, tu distingues l'origine de cette alerte, un pot de peinture trônant renversé sur le sol, sans qu'aucune trace de peinture ne s'en soit échappé et entouré de morceaux de verre brisé. De nouvelles traces de sang sont perceptibles au sol au même endroit et tu peux observer qu'elles partent maintenant à l'opposé du couloir qui n'est qu'à courte distance, devant probablement donner sur d'autres escaliers.
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Samuel : Encore quelques efforts, et le besoin de tenir le coup avec l'espoir que les choses ne finissent pas aussi mal qu'elles en avaient donné l'air. Des mots lancés à l'attention de quelqu'un et son acolyte qui étaient peut être morts, silencieux ou disparus, mais persistaient à ne donner aucun signe de vie. Tu te saisis du pot de peinture pour le projeter à travers la fenêtre brisée au plus près de la porte.
Le lancé est lourd et la projection emporte le pot qui tournoie dans les airs jusqu'à percuter le rebord de la fenêtre, détruisant les derniers morceaux de verre restés attachés au rebord avant de poursuivre sa route de l'autre coté du mur, pour retomber sur un sol inconnu. Le bruit métallique contre la surface solide résonne et rien ne vient gêner sa trajectoire ou ses percutions rebondissantes avant de se décider à rouler sur le sol sur plusieurs centimètres. L'arrêt du pot, alors que tu avais retrouvé place assise, ramena le silence.
Encore une fois il persista, et encore une fois il n'y eu aucune réponse. Peu à peu l'idée qu''il n'y ai plus de menace devait paraître sans doute plus plausible maintenant, comme si la faucheuse était passée subitement te menacer de prendre ta vie au cours d'un violent combat, pour revenir sur sa décision presque aussi vite, car il n'y eu pas de véritable affrontement comme attendu. Un temps sous silence passe, telle une répétition qui pouvait finalement sembler interminable, puis de nouveau ce bruit de fond métallique qui se perçoit, mais cette fois différemment : ça se rapproche. Cette proximité naissante laisse suggérer plus clairement maintenant l'idée que quelqu'un grimpe ces escaliers rapidement, se rapprochant.
Ce coup-ci cette incertitude qui planait depuis de longues minutes s'efface en partie pour apporter une certitude : quelqu'un vient. Ce que tu ne sais pas encore, c'est que ce quelqu'un arrive avec des intentions très opposées à ses prédécesseurs qui étaient venus jusqu'à toi.
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Tout n'est pas fini...
La suite demain.
- Eléments scénaristiques:
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Le jeu scénarisé est bel et bien terminé !
En revanche, des changements sont à apporter suite aux conséquences de celui-ci, et de sa première partie, et une conclusion plus libre de jeu vous sera proposée dans un même temps.
Tout ceci et vos certaines interrogations seront éclaircis demain, aussi nous vous remercions de ne pas passer sur un autre jeu ou une quelconque suite, voyez cela comme le temps d'une ultime résolution, bien que ça n'en soit pas une... pas tout à fait.